Glitch Me (2015) explore le glitch comme prisme du monde : là où l’excès d’informations engendre des interférences, l’« erreur » devient force vitale. Le glitch diffracte la réalité et rassemble des couples contraires — désordre et intégration, abstraction et figuration, contrôle et contre-contrôle, identité et multiplicité.
Cette série de remixes d’autoportraits, réalisée lors de mes premières expérimentations avec le glitch en 2015, traite l’erreur à la fois comme matériau et comme méthode d’auto-perception : faire surgir, au cœur de l’algorithme, l’imprévu d’un soi multiple et désintégré.










